Chers tous,
en ce début d'année 2021, il est grand temps, pour moi, de faire un petit point sur l'évolution du projet Push Bush.
Vous devez vous douter que la situation sanitaire, a aussi un impact sur le déroulement de Push Bush.
Toute la difficulté a été ; est, et continuera à être, de s'adapter aux différents changements de situation imposés par le Covid-19.
Soyez rassurés sur un point : on continue !
Nous ne baissons pas les bras.
Les difficultés imposées par la situation sanitaire actuelle, n'entament en rien, ni ma volonté, ni ma détermination. Je dirais peut-être même qu'elles les renforcent ! Mon beau rêve de "Petit Prince" n'en prend que plus de valeur.
De plus, soyons honnêtes, ce que nous vivons tous collectivement aujourd'hui, ressemble de très près à n'importe quelle situation de voyage, lorsque la difficulté se dresse devant vous, alors que vous ne l'attendiez pas, et qu'elle vous oblige à vous remettre en question ; à réfléchir différemment ; à trouver des solutions innovantes. Heureusement, le voyage m'a déjà mise à l'épreuve en ce sens dans les dernières années. J'ai eu l'occasion de faire mes armes et d'apprendre à faire face : autant en Sibérie, qu'au Cap Nord, que lors de notre tour du monde en tandem.
Push Bush n'échappe pas à cette logique. Je m'attendais bien évidemment à des complications. Etonnamment, cette fois , elles arrivent bien avant le départ. C'est peut-être là, la seule différence.
Aujourd'hui, il faut bien le dire, nos chances d'obtenir un laisser-passer vers l'Australie, se révèlent très faibles. Inexorablement, la porte se ferme, malgré quatre mois de travail acharné et l'aide salvatrice d'un agent de migration australien.
Apparemment, même le travail, l'assiduité et l'optimisme ne suffisent pas toujours. C'est peut-être, ce que je retiendrai, comme étant l'une des grandes leçons du Covid.
Alors, que faire ?
Que nous reste-t-il ?
Comment transformer l'essai et faire en sorte que 2021 ne se transforme pas uniquement en une année d'attente, de tergiversations diverses et de combat sans fin ?
La réponse m'est apparue clairement, lorsque j'ai finalement osé regarder la situation en face et, me poser la seule vraie question : " Que faire si, réellement, les portes de Australie ne s'ouvrent pas" ?
Bien -sûr, il faut... partir ailleurs !
Une éventuelle porte fermée, représenterait une immense déception, évidemment ! Surtout après 3 ans de travail assidu, sur Gulliver, sur moi, sur le matériel, etc.
Mais, je ne veux en aucun cas, que la déception à laquelle je m'expose, m'enferme dans une spirale négative !
Et si une porte fermée, était une extraordinaire opportunité d'en pousser une autre ; verouillée depuis bien trop longtemps ?
Et s'il existait réellement une alternative à l'Australie ?
La réponse à été immédiate ! Il y a bien un rêve que j'ai en suspens depuis de nombreuses années, des occasions ratées, des rêves avortés.
Bien sûr, si l'Australie s'entête, alors... Push Bush se délocalisera momentanément ... en Afrique australe !
C'est un "Plan B" qui a de la dimension, du corps, du sens et, qui me fait tout autant vibrer que l'Australie.
C'est une façon de transformer la situation difficile liée au Covid en quelque chose de fort, de porteur !
Aujourd'hui, l'Australie garde ma "préférence". Je suppose qu'on ne renonce pas comme ça à un rêve vieux de 15 ans.
Mais, enfant déjà, je regardais fascinée, les documentaires animaliers filmés dans le désert du Kalahari. J'étais impressionnée par ce qu'à l'époque j'appelais les "gros chats" et les éléphants. Petite, je voulais même devenir vétérinaire, pour soigner les félins dans le désert.
Peut-être que le Covid m'a donné l'occasion de renouer, de me reconnecter avec la petite fille que j'étais.
J'ai pu réouvrir une porte. Prendre cette petite fille par la main, et lui dire : "on va peut-être y aller, voir les "gros chats".
Aujourd'hui, c'est donc acté. Nous attendons une réponse définitive de la migration australienne, et nous adapterons en conséquence.
Push-Bush se fera !
Soit en Australie.
Soit en Afrique, pour un voyage, certes plus court, mais tout aussi enthousiasmant.
Le point positif, c'est qu'un voyage plus court en Afrique, me permettrait de garder l'énergie, l'envie et le ressort nécéssaires pour partir et finaliser l'Australie en 2022, lorsqu'elle voudra bien réouvrir ses portes.
Alors ?
Quels sont vos pronostics ?
N'hésitez pas à répondre en commentaire !
Vos avis m'intéressent !
A très vite pour la suite ! Nous devrions être fixés dans les prochains jours.
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