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Gulliver : premiers tests, premières sensations, premières émotions !

Dernière mise à jour : 8 sept. 2020

Bonjour !

De retour dans le Jura, après une toute première session de tests avec "Gulliver".

J'ai décidé de vous livrer mes impressions, comme elles arrivent, sans forcément essayer de rationaliser tout ça.

Dans le projet Push Bush 21, la raison n'est de toutes façons pas mon premier moteur. Je marche à l'émotion, à l'enthousiasme, au rêve !

J'ai récupéré Gulliver dans sa toute première version, en Ardèche, début aout.

J’aime cette sensation ! Cette émotion de la toute première rencontre ! Il est beau. Il est balèze "Il en jette, Gull*. Tout de suite, il me plaît ! Je sais que nous allons bien nous entendre. Au fond de moi, ma petite voix fait des bonds ! Avec lui, ça ne pourra que marcher ! Je suis heureuse ! Profondément heureuse et rassurée !


Premiers tours de roues ! Il n'avance pas bien vite. ça c'était prévu. Mais il passe absolument partout ! Ses pneus fat sont impressionnants ! Le confort sur la machine l'est tout autant.

Je me sens instantanément bien ; comme à la maison. Oui, je le sais. Ensemble, nous allons pouvoir faire de jolies choses !


Première vraie sortie dans les Landes. Premières difficultés. Forcément.

Subtilement, malgré sa carrure imposante, Gull me fait passer un message : "Tu ne crois quand même pas que ça allait être si facile ?". Les vitesses de la boîte Pinion ne passent pas forcément facilement. J'ai du mal à passer les plus petites vitesses. Est-ce moi, ou suis-je obligée de me "déboîter la main à chaque passage de vitesse ? :-)

.Je m'expose à me retrouver plantée dans la moindre petite montée, qui mène à Contis plage. Heureusement, pour cette toute première sortie, je suis bien entourée. Elo, Fred et Yves sont là pour assister aux premiers tours de roues de Gull et m'aider, me dépanner si besoin. Leur présence se révèle très vite indispensable ! A trop vouloir solliciter la poignée de changement de vitesse, j'ai déjà tout déréglé au troisième kilomètre ! Arrêt forcé sur le côté de la piste cyclable ! Je croise des regards pour la plupart amusés et curieux. La plupart veulent spontanément nous aider. D'autres bien sûr paraissent plus sceptiques. Gull est large et imposant. Il prend de la place sur la piste cyclable. De toutes mes forces, j'essaie de "me faire petite", de ne pas gêner les autres cyclistes, mais certains, semblent malgré tout agacés. Je prends de la place et je ne vais pas vite : "Il n'est pas électrique votre truc" ?

Premiers tours de roues sur le sable en bord de mer.

L'ambiance est magique. La plage presque vide. La pluie et le soleil se battent en duel et personne ne sait encore qui en sortira vainqueur. La lumière, hésitante, cherche sa place sur l'Atlantique. C'est beau. Gull s'élance ! Sur le sable dur, il roule sans problème. S'il est mou, par contre, les choses se compliquent. J'ai pourtant pris la peine de mettre deux deux sacoches sur le porte-bagages pour charger l'arrière, mais, ce n'est apparemment pas suffisant. Dans le sable mou, la roue arrière patine: Yves n'a pas pu suivre sur la plage avec son Gravel ; mais Elo est là et pousse au besoin.

En Ardèche, Yann m'avait prévenue : Pour avoir de la motricité, il te faudra charger la roue arrière". A cet effet, il a rajouté une plateforme à l'arrière, pour que je puisse porter deux jerricanes de 20 litres d'eau. Pour Push Bush, cette plateforme me sera indispensable. Dans les Landes, par contre, je ne me suis pas suffisamment chargée. Résultat : Gull patine dans le sable mou.

Note pour plus tard : penser à installer un système pour que je puisse tracter Gull à l'aide d'un harnais. En Australie, dans le désert de Simpson, je ne suis pas sûre de pouvoir passer les dunes de sable fin à vélo.

Nous avons passé une semaine dans les Landes. J'ai roulé tous les jours. Petit à petit, nous nous faisons l'un à l'autre. Nous nous apprenons, nous nous comprenons.

Il faudra encore beaucoup de kilomètres ensemble pour que nous puissions fonctionner au mieux ensemble. Beaucoup de moment d'enthousiasme. Des désillusions et des déceptions aussi, qu'il faudra savoir surmonter.

Mais au terme de ces premiers essais, je suis sûre d'une chose. Gull est le bon choix pour le type de projet que je prévois. Si nous savons fonctionner ensemble, nous pourrons aller loin ! J'en ai la conviction profonde.

Maintenant, il faut encore négocier avec le virus, pour qu'il nous laisse passer !


Pour ceux d'entre vous qui se poseraient la question. Oui, j'ai bien prévu de partir en janvier 2021. Et je prépare tout en conséquence. Si je dois reporter pour cause de Covid-19, je le ferai au dernier moment. Auquel cas, bien évidemment, le projet ne sera pas annulé, mais simplement reporté à une date ultérieure.


En attendant, Gull est reparti "au garage" en Ardèche. On va prendre soin de lui, le bichonner, faire tous les changements et adaptations nécessaires. Le peindre de son habit de lumière, Un beau bleu turquoise, et je le récupère début octobre dans sa version finale !

Il me manque déjà !

A bientôt !

Olivia


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